Vous avez essayé d’ajuster les réglages de votre poste de travail, n’empêche la sensation d’inconfort ne vous quitte toujours pas ? Vous ressentez des douleurs lombaires, cervicales ou dans la zone des épaules ? Il serait alors peut-être temps de penser à l’achat d’un fauteuil de bureau ergonomique. Néanmoins, il est nécessaire de prendre en considération certains critères avant de faire votre choix.La plupart des modèles proposés en grande surface possèdent un nombre limité de fonctions ajustables et ne sont pas forcément compatibles avec votre morphologie. Restez sur ce guide afin de connaitre les critères à considérer lors de l’acquisition de votre fauteuil ergonomique.
Utilisateurs de la chaise
Avant d’investir dans un fauteuil ergonomique, il faut penser à toutes les personnes susceptibles de s’installer dessus. Plus un modèle offre de réglages, plus il peut s’adapter à différentes morphologies, et, logiquement, les prix suivent cette logique. Vous partagez votre espace avec un adolescent qui prépare son entrée au CEGEP ? Votre partenaire télétravaille ponctuellement ou s’accorde quelques sessions de travail à domicile ? Gardez cela à l’esprit au moment de choisir, sans jamais sacrifier votre propre confort. Miser sur un fauteuil capable de suivre l’évolution de vos besoins, c’est aussi prolonger sa durée de vie, surtout si le télétravail ne s’impose que quelques jours par semaine ou pour une période limitée.
Ajustement des appui-bras
Pour que la posture reste naturelle, visez un angle de 90° au niveau des coudes, les avant-bras reposant tranquillement sur les appui-bras, épaules relâchées. Si votre fauteuil n’en possède pas, ce n’est pas une fatalité : il suffit de déposer vos avant-bras sur le plan du bureau, en respectant les mêmes principes. Une chose à surveiller : l’écartement. Les coudes ne doivent pas s’éloigner exagérément du buste. L’objectif ? Préserver une posture neutre et détendue des épaules. Certaines chaises permettent de déplacer les appui-bras latéralement ou de les faire pivoter. Ce type de flexibilité se révèle précieux si la largeur des hanches dépasse celle de la taille, ou si plusieurs membres de la famille utilisent le même siège.
Dimensions
Quelques repères concrets aident à choisir la bonne taille. L’arrière des genoux doit rester dégagé : il ne faut pas que l’assise vienne comprimer le creux poplité. Pour la largeur, soyez attentif à deux points : vos cuisses doivent reposer sans déborder de chaque côté, et il doit exister un espace équivalent à la largeur d’un doigt entre les cuisses et les supports d’appui-bras. Si l’assise est trop large, les appui-bras risquent de s’éloigner trop du corps, même avec des réglages. Ce genre de détail, en apparence anodin, compte au quotidien.
Autre point à surveiller : le ressenti de l’assise. Les cuisses doivent bénéficier d’un appui confortable, la pression bien répartie. Certains modèles haut de gamme misent sur des tissus et mousses denses, conçus pour résister à l’usage et tenir sur la durée. Un investissement, certes, mais la différence se ressent après plusieurs heures passées assis.
Le soutien lombaire
Impossible d’ignorer la question du maintien lombaire : il conditionne directement la qualité de votre posture et votre confort, surtout lors de longues sessions. L’idéal ? Une courbure adaptée qui épouse la lordose naturelle du bas du dos. Beaucoup de dossiers sont réglables en hauteur, ce qui permet de tester en magasin si le contact avec la zone lombaire est optimal : asseyez-vous quelques minutes, dos bien droit, pour ressentir l’effet. Quelques instants suffisent à déceler un appui trop ferme ou, au contraire, trop absent. Cette précaution simple évite bien des déconvenues sur la durée.
L’assise
Choisir la hauteur de l’assise n’est pas toujours évident en boutique : elle dépend aussi de la hauteur du bureau, de la présence éventuelle d’un support clavier ou d’accessoires spécifiques. L’objectif reste simple : obtenir une posture neutre, surtout pour les jambes. Les genoux doivent former un angle droit, pieds bien à plat au sol ou sur un repose-pied. Si l’assise n’est pas correctement ajustée, la répartition du poids sur les cuisses s’en ressent et des tensions apparaissent : douleurs au dos, inconfort sous les ischions, jambes engourdies… Ce sont souvent ces petits détails ergonomiques, négligés à l’achat, qui finissent par peser lourd au quotidien.
Un fauteuil ergonomique bien choisi, c’est moins de douleurs à la fin de la journée et la promesse de journées de travail qui laissent un peu plus de place à l’énergie et à la concentration. Il suffit parfois d’un réglage oublié ou d’un détail négligé pour transformer l’expérience : autant ne rien laisser au hasard quand il s’agit de son confort au bureau.



